Le 17 Septembre 2008 le blog a franchi la barre des 10.000 visiteurs. Lancé le 17 Juin 2007, il a aujourd'hui 15 mois.
Souhaitons lui longue vie!
Beaucoup de Bou Saadiens ont quitté la ville et habitent dans d'autres régions d'Algérie ou à l'étranger bien qu'ils lui vouent toujours un grand attachement. Que pensez-vous de l'organisation d'une journée des retrouvailles à Bou Saada durant laquelle tous les BS des quatre coins du monde pourraient se retrouver? de la création d'une zône touristique dans la palmeraie autour du moulin Ferréro? d'un colloque sur le thème de la restauration du vieux Bou Saâda?
3 commentaires:
Bon anniversaire et longue vie 0S.B.N M�Hamed Belaouissi n�est plus
par farouk Zahi
Alit� � l�h�pital de Bou Sa�da pour des troubles trophiques au pied gauche, M�Hamed Boutchicha plus connu sous le nom de Belaouissi, souffrait de diab�te, de troubles de la vision et d�insuffisance r�nale chronique. Cela se passait en 2007. Si les affres de la guerre de lib�ration nationale n�ont pas eu raison de lui, les maladies conjugu�es l�ont emport� en ce Ramadhan b�ni. Il quittait la vie entour� des siens, d�cidant volontairement de ne plus subir la contraignante s�ance de dialyse r�nale. Il la ressentait comme un affront fait � son int�grit� physique. Il n�aimait jamais parler de lui-m�me, il laissait le soin aux autres. Hama Tahar qui �tait le chef du groupe de choc de la ville de Bou Sa�da, ne parlait de lui, en marge du s�minaire sur la r�sistance oasienne tenu en mai 2008, qu�en termes loufoques en d�pit du drame que vivaient ces hommes � cette �poque. Il se rappelle notamment l�incursion op�r�e au domicile de Si .M.M en plein c�ur du quartier europ�en et qui devint par la suite, un markaz ou casemate que les forces coloniales n�ont jamais pu d�couvrir. L�orateur continue son r�cit par une aventure v�cue par lui-m�me, le d�funt et un autre compagnon :
� Ils nous est arriv� de braver des dangers qui ne pouvaient �tre que mortels tels que ceux de cette nuit o� accoutr�s de melhefas et fortement arm�s avons travers� un barrage militaire � la sortie nord de la ville. Embarqu�s par le fils du maire dans une 203 Peugeot, les gardes mystifi�s nous permettaient le passage. Le coup fumant n��veilla aucun soup�on et le retour se fit sans encombre en d�pit de la malle du v�hicule charg�e de cent tenues de combat. Le � d�voilage � se fit dans l�euphorie�.insouciance de jeunesse.
Si M�hamed n� en 1936, regagnait le maquis tr�s jeune et c�est en 1956 qu�il rencontrait Si El Haou�s aux environs d�Ichemoul dans les Aur�s. Sur les vingt jeunes qui devaient aller en Tunisie, le chef de guerre en disqualifiait un petit groupe. Boutchicha en faisait partie, le � vieux � responsable consid�rait ces recrues comme tr�s jeunes pour tenter cette aventure p�rilleuse. Si M�hamed se rappelle avec un profond soupir qu�aucun n�en est revenu. Enr�l� dans le groupe de Ali Meheri, il aura �t� de toutes les actions Fida qui ont eu lieu de 1956 � 1958. En 1959 il est � Mimouna, sa marche forc�e avec sa katiba ne leur a pas permis de rejoindre Si El Haou�s et Si Amirouche tomb�s d�j� dans l�embuscade qui leur �tait tendue. Sa poitrine se soul�ve et une pointe de regret semble en sortir, comme s�il se faisait un reproche. Dans sa chambre d�h�pital, il �tait maintenant debout pr�s de la grande baie, il scrutait le Kerdada. De longs moments de silence entrecoupaient l�entretien, cette montagne qui borde la ville du c�t� sud doit lui rappeler ces nuits noires o� ils pouvaient agir � leur guise, ou immens�ment �clair�es et qui ne permettaient pas beaucoup de d�placements.
� J�ai particip� avec mes compagnons�Hama Tahar, Ali, Boualem et d�autres � 56 actions de Fida�.Bien s�r que nous avions des centres de replis ! des kasemates � Dechra El Gueblia, � Djenan Lebtoum et m�me en ville � Nous sommes all�s en Kabylie en plein hiver��a gelait�.nous sommes rest�s trois mois�ensuite � Berrouaghia. Moi je faisais partie de l�escorte de Si El Haou�s. Il nous a demand� d�offrir cinq fusils � nos camarades de la wilaya III �
� Nous, nous �tions de simples djounoud, nous ne savions pas ce qui pouvait se passer entre les chefs�.on �tait l� pour ex�cuter leurs ordres c�est tout ! � Silence puis tristesse dans la voix : � on a vu beaucoup de nos fr�res mourir dans les combats ou dans la souffrance de leurs blessures�.Allah Yarhamhoum ! � Aujourd�hui 09 septembre 2008 correspondant au neuvi�me jour du mois sacr� ses compagnons de combat qui ont surv�cu � la guerre ou la grande faucheuse sont venus de toutes parts ; de Djebel Messaad, de Meharga, de Gou�gaa, de Zaafrania, de Boukehil, des Maadhid, des profondeurs des Zibans et m�me d�ailleurs. Les lieux qu�il a hant�s sept ans durant, lui rendent l�hommage du aux grands combattants. La jeune g�n�ration qui n�a pas particip� � la glorieuse r�volution a tenu � faire partie de la procession. Ainsi s�ach�ve une belle page de l�histoire que Si M�Hamed et ses compagnons ont �crite en lettres d�or et de sang.
Publi� le 15 septembre 2008 par El Watan sous le titre de L'hommege de Bou- Saada
Merci Farouk pour tes voeux
Allah yarham Mohamed Boutchicha
Sophie Souâd
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