jeudi 23 octobre 2008

M. Asloum va-t-il rendre visite à Bou Saada?


Le champion olympique de boxe aux JO de Sydney (2000), Brahim Asloum, compte sérieusement défendre son titre de champion du monde WBA poids mouche de 2007 en Algérie et réaliser par la même un vieux rêve qu’il caressait depuis sa tendre enfance.Le Français d’origine algérienne, qui a rendu une visite de courtoisie au journal en compagnie de l’ancienne gloire Rachid Ferguène, souhaite en effet offrir au public algérien cette opportunité d’assister à un combat d’un niveau mondial et de renouer du coup avec les mythiques duels, dont ont été acteurs les Ould Makhloufi, Loucif Hamani, Rachid Ferguène. Il veut également à sa manière donner un peu de «joie» et «d’espoir» à la jeunesse algérienne. «Lorsque j’ai vu Mohamed Ali et George Foreman boxer à Kinshasa (capitale de l’ex-Zaïre), je me suis dit que moi aussi, je dois boxer dans le pays de mes ancêtres», raconte Brahim Asloum, 29 ans, et natif de Bousaâda, une ville qu’il chérit par dessus tout. «Boussaâda, c’est magique ! Elle représente une partie de mon enfance, car lorsque j’étais petit, je ne ratais jamais l’opportunité de venir passer les vacances dans cette ville», se souvient-il encore, non sans espérer dans la foulée de voir Boussaâda accéder au rang de wilaya. «Si j’avais l’opportunité de rencontrer le Président Bouteflika, je lui exposerai ce cas», promet-il.Pour revenir à son projet qui lui tient à cœur, Brahim Asloum, dont son promoteur et son coach ne sont autres que les frères boxeurs Acariès, natifs de Bab El-Oued, nous affirme qu’il a profité de son séjour en Algérie, où il a été invité par le Comité olympique algérien (COA) pour visiter certaines infrastructures pouvant abriter l’événement en question qui aurait lieu en 2009, contre un challenger colombien, s’il n’y a pas de changements d’ici là. Et d’enchaîner : «En tous les cas, j’ai dis aux frères Acariès que je préfère boxer dans mon pays d’origine qu’à Las Vegas». Et s’il avait un penchant pour un site sur une autre ? «Si ça ne tenait qu’à moi, je choisirais sans hésitation aucune la salle Harcha qui te fait sentir que le boxeur est plus proche de son public que d’autres salles telle la Coupole olympique», explique le médaillé d’or de Sydney qui ne cache pas sa fierté d’Algérien, même s’il avoue qu’il doit beaucoup de choses à la France. «Quand on me dit de choisir entre l’Algérie et la France, c’est comme si on me demande de choisir entre mon père et ma mère», lâche tout bonnement Brahim Asloum qui ne cache pas en revanche sa préférence en football à l’Olympique de Marseille et naturellement l’ABS (Boussaâda). «Ce sont deux villes qui ont une place importante dans mon cœur et pour lesquelles j’ai un faible», concède-t-il avec un brin de nostalgie.

S. A. M. pour El Moudjahid du 22/10/08

Envoyé par notre correspondant M.Bisker

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