lundi 25 février 2008

Bou saada et le quotidien l'expression

Bou Saada, la ville de Samson et Dalila
Dans la ville d’Etienne Dinet, notre première escale est l’hôtel Kardada (anciennement Transat), un établissement hôtelier réalisé au début du XXe siècle. Le 25 décembre 1913, il fut inauguré sous l’appellation «Le Petit Sahara» par Bailly Victor probablement descendant de la famille de Jean Sylvain Bailly (1736-1793), un des plus grands astronomes du XVIIe siècle et aussi un grand homme politique français, président de l’Assemblée constituante en 1789, et ensuite maire de Paris. En 1925, cet hôtel fut vendu à la compagnie générale «Transatlantique», puis acquis en 1995 par El Djazaïr (anciennement «Saint Georges» ) sous l’appellation de Transat. Et depuis juin 2005, il fut inauguré et rebaptisé Hôtel Kardada, la première unité affiliée à l’EGH El Djazaïr. L’hôtel s’avère être un havre de paix, baigné d’une lumière naturelle. Il offre, en outre, une agréable atmosphère de détente.(…) Les chambres de l’aile sud de cet hôtel donnent sur le «Moulin Ferrero», un lieu pittoresque, à quelque 2km de Boussaâda. Ce moulin qui n’est plus qu’un vestige, a été construit sur un cours d’eau escarpé du plus heureux effet; une eau fraîche y coule hiver comme été. L’oued est entouré de jardins dont beaucoup servent à l’exploitation de cultures maraîchères. Jadis, ces jardins faisaient office de lieu idéal de repos, emplis qu’ils étaient de violettes et d’arbres de toute essence. C’est dans ce lieu paradisiaque que les cinéastes américains et français vinrent tourner des scènes de Samson et Dalila, un film géant de Cécile B. de Mille, avec les célèbres acteurs Hedy Lamar et Angela Lansbury (... ) nous y sommes accueillis par la troupe folklorique Essaâda, déléguée par l’Office culturel de la région. Elle nous gratifie d’une danse naïlie. De jeunes femmes parées de rose et de blanc entament une danse ancestrale accompagnée de la zorna. Leurs bijoux d’argent et les colliers d’ambre qu’elles portent rehaussent leur charme naturel. Ces jeunes filles, au visage discrètement maquillé de khol et les lèvres colorées d’écorce de noix, sont encadrées par des cavaliers, à l’allure virile, sabre à la main. Après un court intermède, fuse un chant mélodieux, qu’accompagnent les sons d’une flûte bédouine......

Lire la suite in: lexpressiondz.com du 25/02/08

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Qui prendra l'initiative de créer une zone touristique au moulin Ferréro et dans la palmeraie?

Hanafi A. a dit…

Bonjour souad

J'ai bien lu l'ensemble de ton blog et je te félicite pour la passion que tu as pour Boussaâda, et un grand bravo pour ton travail d’archiviste, documentaliste tu as tout le mérite, de dire que t’es une Boussaadia.

Je ne suis pas revenu à Boussaâda depuis 1980, car avant je passais la fin de l’été chez mes grands parents paternel et maternel. Je suis originaire de cette ville, et je pense que je suis d’une souche très ancienne ma famille paternelle est originaire des Ouled-Atik.

Je faisais des randonnées sur mon vélo qui dure toute la journée, je passais du moulin Bensserghin ( une parent a mon père ) en passant par le moulin ferrero ( qui est cher a vous ) pour arriver enfin aux sept grottes.

Mais le meilleur souvenir de ma jeunesse était l’expédition, vers la montagne de kardada, pour aller cueillir El guiz ( un genre de tubercule qui ressemble au navet ).

Puis la chasse au lièvre avec mon cousin khaled un mordu de chasse.

J’ai même connu, les fameuses journées des femmes et leurs pique nique à oued el allegu.

Hanafi