mercredi 31 mars 2010

Bou Saada renaît de ses cendres





Le projet de protection de la vielle ville de Bou-Saâda (M’sila) sera « prochainement » lancé, a indiqué jeudi le directeur de la culture. Inscrite au titre des programme sectoriels décentralisés (PSD) pour l’année en cours, l’opération est destinée à sauvegarder le patrimoine matériel dont s’enorgueillit la ville de Bou-Saâda, a ajouté le même responsable. Le projet portera d’abord, après délimitation du « vieux Bou-Saâda », sur le recensement et la description détaillée de l’état de chacune des habitations de cette antique cité, a souligne le directeur de la culture, précisant que les édifices qui s’y trouvent et qui ont vocation sociale et religieuse, seront également dénombrés. Dans une seconde étape, les propriétaires des habitations encore occupées seront invités à signer des conventions qui les engageront à respecter l’aspect général du bâti, en cas de travaux d’entretien, tandis que certaines constructions menaçant ruine seront restaurées. La dernière étape du projet concernera, selon le même responsable, la protection et la restauration des mosquées, des rues et des ruelles, des locaux commerciaux, des trottoirs et du vieux marché. La vieille ville de Bou-Saâda, ou Ksour, se trouve au nord de l’agglomération où fut enterré le grand peintre orientaliste Nasreddine-Etienne Dinet. Son mode de construction est typique de l’architecture saharienne avec notamment un marché populaire toujours animé. Les ruelles du vieux Bou-Saâda, dominées par le minaret de la vieille mosquée Sidi-Brahim, se distinguent par leur pente assez raide. Durant ses années fastes, la cité était une destination de choix pour les tribus nomades qui y commerçaient, ainsi que pour les voyageurs et autres écrivains en quête d’exotisme et d’inspiration. Lire tout l'article dans http://www.algerie360.com/algerie/un-projet-pour-la-protection-de-la-vieille-ville.
D'autres liens pour constater de visu les changements

http://bousaada.forumactif.com/t-saoer-f3/restauration-de-l-ecole-chalon-sidi-thameur-de-bousaada-t899.htm
http://bousaada.forumactif.com/actualites-f16/protection-des-berges-et-des-jardins-de-l-oasis-de-bousaada-t930.htm

Et si vous avez du temps :
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/l_albatros.html

L'Union Européenne dans le cadre de son programme MEDA a déjà fait une excellente étude du k'sar: http://www.meda-corpus.net/frn/portails/PDF/F1/Al_t05.PDF

http://www.meda-corpus.net/frn/portails/PDF/F1SITES/Al_s02.pdf

Voici de nouveaux liens sur les construction en terre:
http://www.lamaisondurable.com/4-construire-en-terre-crue/
http://www.akterre.com/akterre_Technique/construction.html
http://fr.ekopedia.org/Construction_en_terre
Et tant d'autres liens que vous trouverez en écrivant dans votre moteur de recherche: construction en terre
Et aussi:
http://www.medinaportal.net/algeria/pages/poc.php?ID_POC=211&ID_Lang=1

Et pensez à envoyer des photos de BS à : http://www.routard.com/photos/algerie/86237-habitatons_a_bou_saada.htm
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Mois du patrimoine : La restauration, une action pédagogique
Conservateur et restaurateur des biens culturels, spécialité sculpture, diplômé de l’Ecole supérieure de conservation et de restauration de la Catalogne, Hugo Quelart est revenu, dans une brillante démarche pédagogique, sur le projet initié par l’association Restauration sans frontières.

Cette association active depuis quatre ans au niveau du musée Ahmed Zabana d’Oran. Elle dispense une formation au profit des étudiants des beaux arts d’Oran. Elle est financée par l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement et par le ministère de la Culture algérien. Le conférencier a, d’emblée, précisé que le travail entrepris jusque-là vise à transmettre des savoirs et à collaborer avec certaines institutions. Depuis son lancement en 2007, le projet a formé quatre formateurs (deux pour chaque spécialité, pierre et peinture) et une restauratrice en pierre. Actuellement, une quarantaine de techniciens restaurateurs sont en cours de formation.
Nacima Chabani Lire la suite dans http://elwatan.com/Mois-du-patrimoine-La-restauration

7 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est le prochainement qui pose problème

Anonyme a dit…

J'espère qu'ils vont lancer un appel d'offre national à des architectes nationaux spécialisés dans le domaine de la restauration pour ne pas rééditer la catastrophe de "el fawara" qui, sincèrement, ne ressemble à rien!

sophie a dit…

Etant donné l'importance de ce chantier il serait peut-être utile de lancer, avec l'aide de l'école nationale des beaux arts,une formation professionelle d'artisans spécialistes de la restauration dans les domaines de la céramique, faience, anciens matériaux de construction, etc.

Anonyme a dit…

Et on attend la suite: le fort Cavaignac,la maison de l'émir El hachemi, un vrai jet d'eau au carrefour, une entrée de la ville plus belle, le jardin belguizaoui j'nan lebtoum, etc...

sophie a dit…

Selon des sources d'information très crédibles, le ministère de la culture aurait donné son accord à la wilaya de M'sila pour la création à Bou saada d'une annexe de l'Ecole des beaux arts. Où en est ce projet? Il est même question de lui donner comme siège l'hôtel du sahara moyennant quelques travaux de restauration.

sophie a dit…

Pour mémoire:

Khalida Toumi annonce la création de 3 parcs nationaux de la culture

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a annoncé avant-hier lors d'une visite à la wilaya de M'Sila la création de 3 parcs nationaux de la culture dans l'Atlas saharien, Touat Gourara Tidikelt et Tindouf. Ces parcs, dont le décret exécutif a été signé et devant être régis par un office, regroupent les wilayas de Laghouat, Biskra, Djelfa, Msila, Naama et El Beyadh pour le premier parc, Bechar, Adrar et Tamanrasset pour le deuxième, alors que le troisième parc regroupe les sites touristiques et archéologiques de la wilaya de Tindouf.
La mission de ces espaces, a précisé la conseillère de la ministre de la Culture, porte entre autres sur la préservation des ressources et des richesses archéologiques et naturelles de ces régions. Dans ce contexte, Mme Toumi a fait savoir que la wilaya de Msila bénéficiera de projets importants portant essentiellement sur la restauration de Kalaat Beni Hammad et la réalisation d'une maison de la culture à Msila et Boussaâda, tout en favorisant la promotion de tout lieu culturel, tel la Zaouïa d'El Hamel, dont les manuscrits devront être préservés, restaurés et photographiés. Annonçant la promotion prochaine du musée d'El Hodhna en musée national, la ministre a précisé que certains sites archéologiques de la wilaya, tels le moulin Ferrero et la Vielle ville seront classés et inscrits dans le patrimoine national. Le musée Dinet, qui draine un nombre important de visiteurs dépassant ses capacités d'accueil, fera l'objet d'une extension avec recouvrement du terrain le jouxtant, a conclu Mme Toumi.
EL MOUDJAHID ; 06-06-2008

sophie a dit…

Quand on sait que Djamaa el nakhla, construit avec des matériaux anciens, date de plusieurs siècles et qu'en termes de solidité et de climatisation il rivalise avec les normes les plus modernes de la construction!! ça donne à réfléchir
Espérons que les nouvelles constructions nous éviteront les immeubles classiques destinés aux populations occidentales qui s'installent aux balcons, et dont les femmes peuvent facilement s'installer à une terrasse de café. Il y a beaucoup de terre à BS (lekhla) et on pourrait imaginer des petits immeubles R+2 dont les maisons (non des appartements) auraient des petites cours intérieures et des terrasses où les femmes peuvent étendre du linge, faire la fête, etc., c'est un peu comme ça qu'on rend une habitation collective habitable, humaine et en préservant le patrimoine. Nos ancêtres qui construisaient des ghorfas et des cours intérieures avec de la végétation savaient bien ce qu'ils faisaient