(..)Ce bassin patrimonial, matériel et immatériel, dont la revue est sans nul doute non exhaustive et qui a fait l’objet par le passé d’études extra murales et même extra nationales, tend de plus en plus à susciter l’intérêt croissant des élites locales. Cette quête de réappropriation identitaire est certainement due à l’effacement progressif et inexorable de caractères sociétaux qui ont fait jadis la cité. C’est ainsi qu’un nombre impressionnant d’associations à visée culturelle, se sont constituées autour de plusieurs thèmes que recèle ce riche patrimoine. La dernière d’entre elles, est celle qui porte désormais le nom de l’illustre fils de l’Emir Abelkader Ibn Mahieddine El Hassani, en l’occurrence El Hachemi. Celui-là même qui était l’hôte temporel de la cité et son hôte éternel au cimetière de Sidi M’hamed Ben Brahim, où il y fut inhumé le 14 avril 1900. Présidée par le Dr Lamraoui Mohamed, elle est constituée d’enseignants de tous les paliers, de cadres en exercie ou à la retraite , d’artistes, d’écrivains et de poètes. Elle s’est fixé les principaux objectifs suivants: l’acquisition et la réhabilitation de la demeure qui abritait la famille princière et son érection en musée de la ville, participation aux grands événements culturels nationaux et supranationaux, organisation d’une manifestation annuelle consacrée aux arts agro-pastoraux, célébration d’une journée nationale sur la vie et l’œuvre de l’Emir El Hachemi et son fils Khaled , organisation de caravanes culturelles en vue d’échanges culturels interrégionaux. La cérémonie d’installation de l’association qui s’est déroulée le jeudi 12 juin dans la salle de délibération de l’Assemblée populaire communale était rehaussée par la présence du premier magistrat de la ville et son vice-président chargé de la culture. L’assistance composée d’intellectuels et de lettrés a eu droit à quelques envolées poétiques de bardes et poètes populaires du cru tels que A. Abdelghafar, A. Oumhani et M. Nouibet, premier prix des dernières Okhadiate. Quant à B. Benabderrahmane nominé parmi les 35 candidats au titre du « Le prince des poètes arabes », il rentrait de Abou Dhabi dans l’attente de la finale qui consacrera le preux chevalier de la rime. La démocratisation de l’histoire est préférable au meilleur des conservateurs......
Farouk Zahi
Lire tout l'article dans El Watan http://www.elwatan.com/La-societe-civile-revisite-l
l'article a été transmis par Ana Dziri
Beaucoup de Bou Saadiens ont quitté la ville et habitent dans d'autres régions d'Algérie ou à l'étranger bien qu'ils lui vouent toujours un grand attachement. Que pensez-vous de l'organisation d'une journée des retrouvailles à Bou Saada durant laquelle tous les BS des quatre coins du monde pourraient se retrouver? de la création d'une zône touristique dans la palmeraie autour du moulin Ferréro? d'un colloque sur le thème de la restauration du vieux Bou Saâda?
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